LES INFECTIONS BACTERIENNES
CHLAMYDIAE (ou chlamydiose) : c’est une des IST les plus fréquentes, en augmentation depuis les années 2000. Les plus touchés sont les jeunes entre 15 et 24 ans.
Transmission : lors de rapports sexuels vaginaux, anaux et oraux non protégés, doigt ou matériel contaminé (sex-toys, lubrifiant,…). Le préservatif est efficace, mais n’assure pas une protection à 100%.
Prévention : l’utilisation systématique du préservatif, femidom ou digues dentaires pour tout rapport sexuel permet de réduire grandement la probabilité de contracter ou transmettre l’infection.
Symptômes : souvent, il n’y en a pas.
Chez la femme : écoulements du vagin, difficultés à uriner, douleurs dans le bas ventre, douleurs abdominales lors des rapports sexuels.
Chez l’homme : difficultés à uriner, avec ou sans écoulement du pénis, douleurs testiculaires.
Traitement : antibiotiques.
Partenaires : le·s partenaire·s doit-vent être traité·s. L’une des raisons est d’éviter de se réinfecter (effet ping-pong).
GONORRHEE (ou gonocoque) : en augmentation en Suisse. La majorité des nouveaux cas sont des hommes, 2/3 hétérosexuels, 1/3 HSH (hommes ayant du sexe avec des hommes).
Transmission : lors de rapports sexuels vaginaux, anaux et oraux non protégés, doigt ou matériel contaminé (sex-toys, lubrifiant,…)
Prévention : l’utilisation systématique du préservatif, femidom ou digues dentaires pour tout rapport sexuel permet de réduire grandement la probabilité de contracter ou transmettre l’infection.
Symptômes : souvent, il n’y en a pas.
Chez la femme : pertes vaginales, saignements irréguliers, douleurs dans le bas ventre, brûlures en urinant.
Chez l’homme : brûlures en urinant, écoulement purulent du pénis.
Traitement : antibiotiques.
Partenaires : le·s partenaire·s doit-vent être traité·s. L’une des raisons est d’éviter de se réinfecter (effet ping-pong).
SYPHILIS : devenue très rare dans les années 90, elle est en augmentation depuis quelques années, surtout chez les HSH (hommes ayant du sexe avec des hommes).
Transmission : par contact direct avec la lésion et lors de rapports sexuels vaginaux, anaux et oraux non protégés, doigt ou matériel contaminé (sex-toys, lubrifiant,…)
Prévention : l’utilisation systématique du préservatif, femidom ou digues dentaires pour tout rapport sexuel permet de réduire grandement la probabilité de contracter ou transmettre l’infection.
Symptômes : il existe plusieurs stades. Stade primaire : apparition d’un chancre (verrue indolore) au lieu de l’infection, qui disparaît spontanément après 2 à 6 semaines. Stade secondaire : éruption cutanée sur le visage, le tronc, les paumes et les plantes des pieds, accompagnée parfois de fièvre. Stade tertiaire : atteinte de plusieurs organes avec des dommages irréversibles au niveau cardiovasculaire, neurologique et musculaire, qui peuvent être fatals.
Traitement : antibiotiques.
Partenaires : le·s partenaire·s doit-vent être traité·s. L’une des raisons est d’éviter de se réinfecter (effet ping-pong).