Seul un oui est un oui!

Article publié le 21 septembre 2021, mis à jour le 12 juillet 2022

Seul un oui est oui! C’est sans réserve que la Fondation PROFA adhère à cette revendication, cette solution étant la meilleure façon de protéger l’autodétermination sexuelle.

Le 7 juin 2022, le Conseil des États s’est prononcé en faveur du principe « Non, c’est non » dans l’infraction de viol. Les parlementaires ont ainsi manqué l’occasion historique de mener une réforme basée sur le consentement et de reconnaître enfin que tout rapport sexuel sans consentement est un viol.

Cette solution repose sur le refus des victimes, ne tenant pas compte de la réalité des personnes qui ont subi des violences sexuelles.

Pour la Fondation PROFA, il n’y a que la solution « Seul un oui est un oui », basée sur le consentement de toutes les personnes impliquées, qui puisse protéger suffisamment l’autodétermination sexuelle. En ce sens, nous appelons le Conseil National à se prononcer en faveur de la solution « Seul un oui est un oui », car nous voulons une réforme moderne du droit pénal sexuel basée sur le consentement.

Signez la pétition d’Amnesty International

La loi doit protéger l’autodétermination sexuelle et reconnaître tout rapport sexuel sans consentement comme viol. Appelez le Parlement à adopter la solution «Seul un oui est un oui» dans le droit pénal suisse en matière sexuelle.

Violences sexuelles en Suisse: chiffres-clés

des femmes ont vécu des actes sexuels non consentis en Suisse

des femmes ont dû subir un rapport sexuel contre leur volonté, 7 % y ont été contraintes par la force

des victimes ne parlent à personne de leur agression

de toutes les agressions sexuelles sont dénoncées en justice

Ces chiffres sont issus d’une enquête représentative menée en Suisse auprès de 4’495 femmes de 16 ans et plus,  entre le 26 mars et le 15 avril 2019 par l’Institut gfs.bern pour  Amnesty International Suisse.

Pas sans mon consentement

PROFA participe à la campagne

En participant à la campagne « Pas sans mon consentement », menée sur les réseaux sociaux par un sous-groupe du collectif de grève féministe romand, la Fondation PROFA a affiché son soutien à une révision inclusive et progressiste de la définition légale du viol en Suisse.

De gauche à droite: Isabelle Jacques (membre du Conseil de Fondation), Michel Graf (directeur), Viviane Prats (présidente du Conseil de Fondation), Izabela Redmer (cheffe de service, Consultation de couple et de sexologie). Photo ©Gustave Deghilage
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