Personnes LGBTIQ+: comment améliorer l’accès aux soins ?
Média | LCP-Assemblée nationale |
Emission | Etat de santé |
Date | 15.04.2024 |
Est-ce compliqué de consulter un·e médecin en tant que personne LGBTIQ+? Les études montre que cette communauté fait face à des inégalités en matière de santé, surtout dans les domaines de la santé psychique et sexuelle ainsi que de la consommation de substances. La chaîne YouTube LCP-Assemblée nationale a exploré la question avec une psychologue et sexologue, mais aussi en recueillant le témoignage précieux de Bénédicte Lusseau, infirmière au Checkpoint Vaud.
Plus d’une personne LGBTIQ+ sur deux s’est déjà sentie discriminée dans son parcours de soin, d’après une étude de 2018. Certain·e·s patient·e·s changent de médecins, d’autres renoncent aux soins par la suite ou perdent confiance. 40 % des personnes LGBTI+ n’ont jamais parlé de leur identité de genre ou orientation sexuelle à des professionnel·le·s de santé.
Pourtant, du fait même des discriminations dont elles sont victimes, les minorités sexuelles et de genre ont plus de risques de souffrir de troubles psychologiques et de dépression. Une étude danoise a ainsi récemment montré que le risque de faire une tentative de suicide était près de huit fois plus important pour les personnes transgenres. Alors, pourquoi les professionnel·le·s de santé ne parviennent-ils pas à accueillir tous les patient·e·s? Comment mieux prendre en charge ces communautés? Dans le dernier numéro d’Etat de santé, rendez-vous mensuel accessible en streaming gratuit, la journaliste Elizabeth Martichoux a posé ces questions à Coraline Delebarre, psychologue et sexologue. Mais l’équipe d’Etat de santé s’est également rendue à Lausanne, pour y rencontrer Bénédicte Lusseau, infirmière du Checkpoint Vaud (à partir de 12’23 » dans la vidéo ci-dessous).