L-Check: d’un projet pilote à une prestation pérenne
Article publié le 20 avril 2023
Lesbienne, bi, trans, intersexe, queer, non binaire, … Ouvert à Renens par la Fondation PROFA en 2021, le L-Check a pour ambition d’offrir une prévention ciblée et une prise en charge gynécologique adaptée à une communauté qui se sent discriminée par les médecins. Au vu du succès rencontré, le Département vaudois de la santé et de l’action sociale a décidé de pérenniser la contribution du Canton au financement de cette consultation.
La promotion de la santé et la prévention doivent être améliorées pour les femmes qui ont des relations sexuelles avec des femmes (FSF) et toute personne qui se sent concernée. Ces femmes pâtissent encore de diverses formes d’isolement et d’invisibilité dans la société ainsi que dans le système de santé. Présentant des problématiques de santé spécifiques, elles se sentent souvent trop peu concernées par le contrôle gynécologique et les dépistages des infections sexuellement transmissibles. Elles sont par ailleurs sous-représentées parmi les femmes vaccinées pour les papillomavirus (HPV).
Le L-Check, une réponse adaptée
Autour de convictions empreintes de respect, de bienveillance et de professionnalisme, le L-Check propose précisément à ces personnes un espace « safe » et confidentiel, avec des informations personnalisées, fiables et de qualité sur leur santé.
Les consultations sont assurées par une infirmière-conseillère en santé sexuelle et une médecin. Dans un esprit communautaire (par et pour les personnes concernées), cette approche par regards croisés permet d’élargir les prestations de base en santé sexuelle: outre la santé sexuelle globale et le contrôle gynécologique, toutes les thématiques en lien avec la santé et l’intimité peuvent être abordées.
Après deux années d’activité sous forme de projet pilote, le L-Check se pérennise (voir encadré ci-dessous).
Un financement du Canton de Vaud
Communiqué de presse du 20 avril 2023
L’accessibilité des prestations de santé sexuelle est un enjeu de santé publique, en particulier pour les femmes qui sont susceptibles de renoncer à des soins par manque de moyens, d’information ou de prestations adaptées à leurs besoins. Le Département de la santé et de l’action sociale (DSAS) a donc complété le catalogue des prestations sociosanitaires par de nouveaux projets ciblant spécifiquement la santé des femmes. Dans ce cadre, il a notamment été décidé de pérenniser la contribution du Canton au financement du L-Check.